Pierre CRABBE

 

 

Son expo : Agritecture : silos à grains 

Le grain…

Infatigable voyageur depuis des millénaires,

Hôte de la terre nourricière,

L’astre solaire et les ondées le font grandir,

Apprivoisé par l'homme qui le regarde mûrir et le récolte.

Vient le temps de l'engranger,

C’est l'avènement des silos.

Majestueux ou rudimentaires,

Les bâtisseurs les ont fait tutoyer les cieux

Ou rester petits, près du sol,

Dans les ports, au bord des routes ou près des élevages

Ces géants d'acier ou de béton ont supplanté les greniers des anciens ;

Qui, de nos jours, les regarde encore dans le paysage de nos terroirs ?

 

Ses sites :

Facebook :    http://fb.me/ouvretonoeil/

Instagram :    pierre.crabbe.photographie

 

Sa bio : 

PHOTOGRAPHE GOURMAND

 

Ma préhistoire

À 10 ans, un Kodak Instamatic 50…, photos de famille…
À 14 ans mon premier 24 x 36…, apprentissage des bases…
À 20 ans, un réflex, Praktika LTL… Je cherche quelque chose, je ne sais pas encore quoi…

Influences sur mon histoire…

Début des années 80, bientôt la trentaine…
Je rencontre de Guy Le Querrec de l’agence Magnum.
C’est en fait lui qui me met au monde de la Photographie, une rencontre fondatrice de ce que je cherche encore. C’est lui qui m’a fait chausser un 24mm et m’a invité à utiliser mes pieds en guise de zoom, pour aller chercher mes photos, au plus près des gens, de ce qu’ils sont, de ce qu’ils vivent, de ce qu’ils construisent.

La photo devient photographie… 
L’auteur gagne sa place…
La photographie parle…

Regardez également quelques images de Claude-Raimond Dityvon, Hervé Gloaguen, Martine Franck…

Je vous promets, ce n’est pas facile de vivre avec quelques gouttes de leur sang dans les veines, on appuie moins vite sur le déclencheur, moins souvent aussi…

La rue est belle !

De Paris à Lyon, en passant par l’Inde, le Brésil ou la Chine, la rue m’offre mon terrain de jeu favori. Je cherche des rencontres, des regards, des échanges, au plus près de l’homme. Si l’humain n’est pas directement dans l’image, il n’est pas loin. C’est son travail qui est là, son empreinte… 

Architecture.s rurale(s)

2020… Traverser le temps de la pandémie en habitant à la campagne me permet d’ouvrir les yeux sur la terre qui m’entoure et le travail des hommes, paysans ou non. A chaque besoin, une réponse pour aménager l’environnement au service de la production alimentaire, de la recherche d’énergie ou pour faciliter la communication. Des silos s’élèvent dans mes nouvelles images ; l’homme est là, il paraît manger la nature mais la nature sait aussi reprendre sa place… Equilibre ?